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Editorial

La Condition.

Lire Matthieu 6/6-15

Les versets 14 et 15 sont la conclusion du  » Notre Père « . Ils expriment une condition :  » SI «  qui se trouve reliée au PARDON, ils sont donc très importants, car comme nous avons besoin d’air, de nourriture et de repos, nous avons besoin de pardon. Il me semble important de poser un principe : Le PARDON ne s’impose pas.

On ne peut PARDONNER de force à celui qui ne le désire pas.

L’exercice du pardon se présente sous deux aspects dans sa raison d’être :

1. Son effet sur l’offensé. C’est le passage obligé pour une vraie guérison des blessures infligées par l’offense.

2. Son effet sur l’offenseur. C’est une remise de dette qui seule peut apaiser sa conscience, mais qui demeure conditionnée par sa demande de pardon.

Si donc l’offenseur ne demande pas PARDON, et ne peut donc satisfaire le point N° 2, le point N° 1 demeure nécessaire et reste une raison indispensable de pardonner. Car celui qui refuse de pardonner peut subir de profonds dégâts intérieurs.

Dieu ne nous PARDONNE pas tant que nous n’en exprimons pas le désir. Par contre il est toujours prêt à PARDONNER. Ce PARDON est encore disponible par GRÂCE en Jésus-Christ qui a  » TOUT ACCOMPLI «  à la croix. Colossiens 2/13-15  » Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, Jésus vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; Jésus a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix ; Jésus a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.… »

Sa volonté est de PARDONNER. Le Seigneur n’a ni amertume, ni rancoeur, mais le PARDON ne sera effectif que s’il est voulu et demandé. Le même principe vaut pour les relations humaines :

 » Si vous n’arrivez pas à pardonner, en voici peut-être les causes :

1. La colère. Elle empêche des émotions plus puissantes de s’exprimer, et quand cette colère cesse, vous craignez que la vague de ces émotions ne vous submerge.
2. L’amertume. Elle vous saisit entièrement, et vous ne savez pas ce que vous seriez sans elle.
3. Vous avez tellement ressassé les circonstances de cette offense qu’elles sont gravées en vous.
4. L’idée de changer vous affole, alors que la colère est familière.
5. L’offenseur n’a rien fait pour mériter le pardon.
6. Nourrir votre ressentiment vous protège d’autres offenses, car personne ne peut vous aborder. « 

Nous comprenons que nous ne pouvons pas être forcés à PARDONNER, mais nous pouvons être prêts à le faire n’importe quand, il suffit de laisser l’AMOUR de Dieu qui a été répandu dans nos cœurs de croyants s’exprimer sincèrement, profondément, durablement. Dire :  » Je te PARDONNE  « , dans un élan de bon sentiments est relativement aisé. PARDONNER vraiment, c’est autre chose.

PARDONNER signifie littéralement  » DONNER PARFAITEMENT « . Rappellons- le. Comment Dieu a agi pour nous PARDONNER ? Il a donné son Fils Unique Jésus-Christ, on ne peut rêver de don plus parfait. A son image, lorsque nous PARDONNONS, nous devons aimer, comme notre Maître Jésus-Christ ! FACILE ?  OH NON ! J’irai jusqu’à dire :  » Impossible « . Seuls ceux qui n’ont jamais connu la brûlure de l’offense peuvent trouver la chose aisée. mais elle ne l’est pas. Alors que faire ?

Jésus a dit que ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. SI nous voulons PARDONNER, nous le pouvons, à condition d’en demander la force à celui (JESUS) qui sait donner parfaitement.

 Renoncez aux blessures passées afin de saisir votre présent et votre avenir. L’effet d’un véritable pardon sur celle ou celui qui l’accorde est extraordinaire. Même si le souvenir de l’offense ne s’efface pas, son aiguillon perd son venin, et devient inoffensif.