Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la prédication de la croix.
Cette prédication va au-delà de la description du supplice de la croix.
Ceux qui se contentent de cette dimension et qui s’apitoient sur le Fils de Dieu en restent à une conception qui est certes importante, mais qui est aussi insuffisante. D’ailleurs, le Seigneur lui-même n’a t-il pas demandé que l’on ne pleure sur lui. Il souhaiterait plutôt que chacun pleure sur lui-même et sur son péché.
La croix est surtout un état d’esprit et une mentalité, une manière de raisonner, de penser selon la logique du Royaume de Dieu.
C’est l’expression de l’esprit d’obéissance à Dieu qui va jusqu’au bout. C’est la démonstration de la gravité du péché puisqu’il n’a pas fallu moins que le sang de jésus pour effacer les péchés de ceux qui croiraient en lui.
- C’est la manifestation du renoncement à soi-même.
- C’est l’invitation adressée au disciple à se plier à la même mentalité en se chargeant lui-même de sa croix.
- C’est la preuve de l’amour de Dieu.
- C’est la caractéristique de l’état d’esprit des réels chrétiens, car si quelqu’un n’a pas l’esprit de Christ et de la croix, il ne lui appartient pas.
- C’est l’opposé de l’esprit du monde.
- C’est sa manifestation qui conduit à la victoire finale.
Si Dieu avait pu sauver en épargnant la croix à son Fils unique, il l’aurait fait. Si Dieu avait pu considérer que l’on pourrait être disciple sans s’astreindre à se charger de la croix, il l’aurait dit. Or, il ne l’a pas fait.
Heureux ceux qui ont compris que la croix les mène à la vie victorieuse animée de la puissance de l’esprit de la résurrection.