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Editorial

Les soins du berger.

« Comme un berger il paîtra son troupeau ; par son bras il rassemblera les agneaux et les portera dans son sein ; il conduira doucement celles qui allaitent » (És. 40:11).

L’image du berger et de ses brebis est utilisée aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament. Ce mot reporte toujours nos pensées vers notre Seigneur et Sauveur. Il a dit : « Moi, je suis le bon berger » (Jean 10:14). Non un bon berger, mais le bon berger. Personne ne peut lui être comparé, il est unique. Il l’est dans son amour de berger et dans ses soins. Dans le passé, il a donné sa vie pour nous, et maintenant, il prend soin de nous et s’occupe de nous chaque jour.

Quel est pour nous l’enseignement pratique de ce verset ?

  • 1. Le troupeau est son troupeau. Les brebis sont ses brebis. Nous lui appartenons. Il nous a acquis par ses souffrances et sa mort à la croix. Il a payé pour nous un prix immense, celui de sa propre vie. Ne l’oublions jamais. C’est pourquoi nous sommes maintenant « précieux à ses yeux » (És. 43:4). Ce qui nous est précieux, nous le protégeons. Voilà pourquoi notre berger prend soin de nous.
  • 2. Le berger paît son troupeau. C’est ce qui est caractéristique d’un berger. Il s’occupe de donner à ses moutons un pâturage et une nourriture appropriés. Le prophète Ézéchiel parle d’un « bon pâturage » et de « gras pâturages » (34:14). Notre Berger aime à donner. Il donne abondamment. Il donne ce qui est bon pour nous, ce qui est le meilleur. La nourriture spirituelle est absolument nécessaire à notre vie nouvelle. Si, comme une brebis, nous manquons de nourriture spirituelle, cela ne vient pas de notre Berger mais de nous-mêmes. Apprenons de Marie, qui s’asseyait aux pieds de Jésus et l’écoutait. Dans son amour pour le Seigneur, elle avait choisi « la bonne part » (Luc 10:42).
  • 3. Un troupeau se compose de bêtes différentes. Notre verset mentionne les agneaux et les brebis qui allaitent. Les agneaux, les jeunes moutons, ont besoin d’une attention particulière de la part du berger. Et les brebis plus âgées, qui nourrissent leurs petits et prennent soin d’eux, ont elles-mêmes besoin d’égards particuliers. C’est une image de ce qui est vrai aussi dans le peuple de Dieu. Les jeunes et les plus âgés font partie de la même famille — même s’ils ont besoin de soins différents. Il en est ainsi dans nos foyers, comme aussi dans notre vie collective d’enfants de Dieu. L’ennemi s’efforce de disperser. Il voudrait désunir jeunes et vieux. Le Berger, par contre, rassemble son peuple autour de lui.
  • 4. Le Berger a des bras puissants, sur lesquels il porte les agneaux. Chez les hommes, un père peut porter un petit enfant sur un trajet plus ou moins long, mais il se fatigue. Ses forces faiblissent. Le bon Berger n’est jamais fatigué. Sa force est toujours là. La place dans ses bras nous parle de sûreté et de protection. Notre Berger nous porte tous les jours, mais particulièrement dans les jours difficiles. La promesse donnée ici concerne plus spécialement les jeunes du troupeau. Mais elle est pour tous. Les brebis plus âgées ont aussi besoin de cette place dans ses bras.
  • 5. Le Berger ne porte pas seulement les agneaux dans ses bras, il les porte dans son sein, c’est-à-dire sur sa poitrine, tout près de son cœur. C’est la place où nous éprouvons son amour et sa proximité. Dans cette proximité avec lui, nous entendons, pour ainsi dire, son cœur battre. Là nous comprenons combien il nous aime. Dans le passage d’Ésaïe 40, cette promesse est particulièrement pour les agneaux. Quand le Seigneur Jésus vivait sur la terre, il a pris les petits enfants dans ses bras. Souvenons-nous toujours que non seulement les croyants expérimentés mais aussi les petits enfants et les jeunes convertis ont cette place dans son sein.
  • 6. Enfin le Berger conduit. Ici il est spécialement question des brebis qu’il conduit doucement, mais d’autres passages nous le montrent conduisant tout son troupeau. Il va devant elles et leur montre le chemin. Quand le Seigneur Jésus était avec ses disciples sur la terre, il allait devant eux, et ils le suivaient. Il doit en être de même aujourd’hui. Le Seigneur Jésus va aussi devant nous. Il nous indique le bon chemin. Il nous a laissé un modèle afin que nous suivions ses traces. Il ne nous conduit pas d’une manière rigoureuse mais d’une manière sûre et douce. Lorsque nous le suivons, nous ne nous égarons pas.

Quel privilège d’avoir un tel Berger pour prendre soin de nous !