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Editorial

Tout est-il permis ?

 

1 Corinthiens 10/23 Louis Segond « Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. »

Martin Bible « Toutes choses me sont permises, mais toutes choses ne sont pas convenables ; toutes choses me sont permises, mais toutes choses n’édifient pas. »

Darby Bible « Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses… »

Vous connaissez ce dicton : « En avril ne te découvre pas d’un fil et en mai, fais ce qu’il te plaît ! »

Il date de bien des années en arrière, où es personnes observaient beaucoup le ciel et les changements de température. L’expression  » fais ce qu’il te plaît  » concerne le vêtement, je ne suis plus obligé de me couvrir, ni d’être prudent à ce sujet. Il n’est donc pas un encouragement à faire n’importe quoi.

Le texte biblique noté plus haut n’est pas une autorisation de Dieu pour commettre le péché sous quelques formes que ce soit. Pour bien comprendre poussons cette réflexion plus loin. Tout d’abord lorsque Dieu à créé le monde, pour en assurer la bonne marche, il lui a donné des lois. Des lois cosmologiques, physiques, physiologiques, etc ; et aussi des lois morales. C’est à cause des lois cosmologiques que nous assistons au déroulement régulier des saisons.

Si un automobiliste prend trop vite un tournant, il perd le contrôle de son véhicule et c’est l’accident. Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’il ait un accident ; c’est simplement qu’il n’a pas respecté une loi physique.

Si un homme ne mange pas, il mourra. Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’il meure ; mais  c’est une loi physiologique que de manger, et il faut l’observer comme condition de vie.

De même au point de vue moral. Si l’homme n’observe pas les lois qui lui ont été données, lois de fraternité, de vérité, de justice, de maîtrise de soi, les conséquences en sont la souffrance voire même la destruction. Ces lois, Dieu ne les a pas établies pour nous mettre sous un joug pénible, mais pour notre bien et notre bonheur, et nous sommes faits pour les suivre. Si nous les rejetons, nous en subirons les conséquences. Non pas seulement nous, mais les autres aussi : parents, enfants, concitoyens…

Si les hommes suivent plus ou moins les lois physiques et physiologiques, ils se sont malheureusement révoltés contre la loi morale de Dieu. Dieu a laissé l’homme libre de choisir. Le  » Problème «  de Dieu, c’est le problème de notre liberté. Il ne nous a pas créés comme des robots qui ne peuvent agir qu’en suivant ses ordres, il a voulu nous créer comme ses enfants, avec la capacité de réfléchir, de sentir, de choisir, pouvant décider nous-mêmes selon notre volonté. Les hommes ont voulu diriger leur vie eux-mêmes, sans l’intervention et la direction de Dieu, en rejetant sa loi morale. Le résultat c’est que le mal s’est propagé dans une contagion irrésistible et incontrôlable, avec ses conséquences douloureuses et ses catastrophes irrémédiables. Pourtant, Dieu par sa Parole, La Bible/Evangile nous a avertis.

Cependant Dieu n’est pas indifférent à cette souffrance. Par exemple la Bible nous dit que devant les malheurs qui accablent les Israélites en exil, il s’écrie : « Consolez, consolez mon peuple » Esaïe 40/1 et il met dans leur cœur une espérance et une promesse. Dans la Bible, Dieu est appelé le Dieu de toute consolation, parce qu’il participe aux souffrances des siens, les réconfortant pour qu’ils puissent porter et surmonter leur peine. Bien plus, il n’a pas pris son parti de notre perdition. « Mais il a tellement aimé les hommes qu’il a donné son Fils unique Jésus-Christ afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3/16.

L’image de la compassion de Dieu pour les hommes pécheurs et qui en portent la peine, c’est la croix de Jésus-Christ, le rédempteur.

« Lorsque nous étions encore sans force, Christ au temps marqué, est mort pour des impies… Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Romains 5/6-8.

Jésus-Christ est ressuscité. Il est vivant et peut intervenir dans nos vies pour réparer, pour protéger, pour remettre dans la bonne voie. Mais ici aussi, notre privilège demeure. Nous sommes libres et nous pouvons accepter ce qu’il nous offre ou le rejeter. Le chemin est ouvert : Le bonheur et la paix de Dieu sont la part du chrétien qui sait que tout est permis mais que tout n’est pas utile, avantageux, convenable loin de tout ce qui vient du Père des lumières  c’est à dire toute grâce excellente et tout don parfait qui viennent d’en haut, donc de Dieu en qui il n’y a aucun changement, ni ombre de variation.